lundi 8 février 2010

Le vol de nains de jardins…une nouvelle drogue?


Comme j’en ai déjà parlé précédemment, je suis originaire d’un petit village un peu dans le milieu de nulle part. En vieillissant, il est facile de trouver des activités passionnantes à faire tous les jours, mais à l’adolescence, le manque d’activité est assez flagrant. Cet emmerdement profond de la jeunesse nordique mène parfois à des actes impulsifs et peu intelligents, tel le vol de nain de jardin! Eh oui! C’est bien vrai! Amélie Poulin n’est pas la première à avoir eu cette idée, et elle ne sera pas la dernière….

Le vol de nain de jardin est maintenant très populaire et répandu dans plusieurs parties du monde. Après avoir fouillé le Web à la recherche d’informations sur le sujet, je suis finalement tombé sur le site plutôt cocasse du
FLNJ (front de libération des nains de jardins) qui prétend que le «voleur de nains» suit la plupart du temps le même processus. En effet, l’analyse du comportement de ce criminel hors pair a permis de découvrir que les étapes menant à la dépendance au vol de nain est souvent le même.

Tout d’abord, le voleur s’adonne à une première expérience, souvent accompagné de plusieurs complices. Simplement pour faire une bonne blague, parce qu’il s’ennuie et qu’il trouve drôle de subtiliser un objet aussi absurde pour se distraire. Mais la blague ne s’arrête malheureusement pas là! Et non! La sensation procurée par le premier vol excite tellement le voleur qu’il ne peut s’empêcher de recommencer. Il découvre un malin plaisir à s’emparer, nuit après nuit des décorations de mauvais goût de pauvre propriétaires ayant tenté, en vain, d’enjoliver leur plate-bande.

Le voleur entraîne souvent de nouveaux adeptes avec lui, en leur faisant comprendre la sensation de bien-être procurée par la libération des nains. Parce que ce voleur ne se considère pas du tout comme un malfaiteur! Non! Il se croit libérateur, et s’imagine faire le bien.

Le plus drôle dans tout cela, c’est que le voleur s’attache ensuite à ses proies. Il se met à parler aux nains et à avoir un amour inconditionnel pour ces objets. Parfois, le voleur s’aperçoit aussi qu’il a peut-être brisé le cœur d’un pauvre propriétaire, et il se met à avoir de l’empathie pour ceux qui ont perdu un fidèle compagnon. Il peut parfois laisser derrière lui un petit mot expliquant que le nain kidnappé est entre bonnes mains et qu’il n’y a pas de raison de s’inquiéter à son sujet.

Personnellement, j’ai rencontré des voleurs de nains. Des jeunes aillant dépouillé les jardins de leur voisin pour renflouer le leur avec de nombreuses proies. J’ai côtoyé des passionnés du vol et j’ai passé du temps en compagnie des nains disparus. Je trouve que cette mode, dans toute son absurdité est complètement passionnante!!! Si j’avais des enfants, je préfèrerais sans aucun doute qu’il s’amuse à voler d’innocent nains de jardins plutôt que de passer des heures à glander sur un banc de parc à essayer différents types de drogues.
Je crois au fond que les nains sont simplement de grands voyageurs, et qu’ils se plaisent certainement à se promener de jardin en jardin, de ville en ville, de pays en pays….
Fred

2 commentaires:

Vero Bergeron a dit…

hahah j'avais déjà vu sur le web un article qui parle du Front de libération des nains de jardin. Un ami à moi a déjà fait cette expérience, il y a longtemps. Le pire, c'est qu'il avait ramené le fameux nain à ses propriétaires l'année suivante avec une lettre qui disait que le nain s'était ennuyé d'eux... Imagine un peu la tête des proprétaires!

Patrice Leroux a dit…

Trois petits billets et puis s'en vont ? Lâchez-pas FYIAS ! La grève, c'est pour les pas fins...

:-)

PL

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